Représentation de l’Ascenseur, suivie d’un temps d’échanges avec la LICRA et Philippe Liotard (chargé mission égalité-diversité Université Lyon 2, réfèrent racisme et antisémitisme)

L’histoire :
Ils s’appellent Alyona, Djamal, Nicholas, Samuel, Salimata, Kassim. Ils sont jeunes et fatalement nous ressemblent. Ils embarquent dans l’Ascenseur au rez-de-chaussée. Ils ont tous besoin d’un stage, d’une formation, de rencontrer quelqu’un qui fera déclic, ils vont tous au même endroit : au 23e étage, au forum de l’Avenir. 
Après quelques secondes, l’Ascenseur a de violentes secousses et s’arrête en pleine ascension, obligeant les six jeunes à attendre dans la promiscuité…

Le sujet : 
L’Ascenseur est né à la suite des attentats de 2015, par la rencontre d’habitants et de lycéens qui ressentent un poids dans le regard que l’on porte sur eux parce qu’ils ont « une tête d’origine », parce qu’elles / ils parlent mal le français, parce qu’elles portent le voile, parce qu’ils habitent un quartier, parce qu’ils sont musulmans, juifs ou homosexuels…

Sont-ils réellement rejetés ? S’excluent-ils d’eux-mêmes ? Dans tous les cas, le ressenti est là, fort, encombrant, déplaisant, pourvoyeur de violence, rabat-joie du vivre ensemble, trouble-fête de l’égalité…

L’Ascenseur, où dialogues et monologues s’entrelacent, pourrait être un procès sensible et dynamique de notre vécu ces dernières années, c’est la possibilité de rencontres. Le spectacle nous permet au moins de rêver à une détente collective et à une métamorphose de notre liberté.

Texte de Calin Blaga,
Mise en scène Anne-Pascale Paris
Création Sonore : Laurent Frick
Création Lumière : Davy Dédienne
Scénographie : Sabine Algan
Distribution : Anca Béné, Chawki Derbel, Mohammadou Diop, Yann Ducruet, Benjamin Escoffier, Audrey Gomis

 

Représentation dans le cadre de la semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme porté par la DILCRAH